C'est la pluie qui nous accueille dans la capitale laotienne. Et une pluie qui dure depuis déjà trois jours. Les rares accalmies nous laissent tout de même visiter le Vat Sisakhet et le Patuxai, monument dédié à ceux qui ont combattu contre la France pour l'indépendance du pays.
Ces jours gris nous permettent de discuter plus longuement avec nos hôtes et d'en apprendre davantage. Frontalier avec la Birmanie, la Thaïlande, le Cambodge, le Vietnam et la Chine, successivement sous domination thaïlandaise (18ème siècle), française (19ème siècle), japonaise (pendant la Seconde Guerre mondiale), le Laos accède à l'indépendance il y a seulement sept décennies. Classé 63ème au classement des pays les plus pauvres, le salaire mensuel dans la capitale n'excède pas les 240 euros.
Il nous faut également apprendre un nouveau vocabulaire : ici, le sawat dii khrap thaïlandais devient sabaï dii (= bonjour); le khop khoun khrap se décline en khop tchaï (= merci). Côté baguettes et fourchettes, les plats se font davantage sucrés/salés avec beaucoup de mangue, de papaye et de lait de coco ajoutés au riz. De quoi consoler du mauvais temps.
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