Si la Thaïlande est l'Hospitalité et le Laos un souvenir pluvieux,
Tu seras sans hésiter l'image impérissable des tourelles d'Angkor dans leur écrin de verdure.
Ce fut une chance immense de pouvoir arpenter tes ruines les plus connues,
De nous perdre dans tes chemins pour atteindre celles qui sont encore délaissées,
De s'imaginer l'empire khmer à son apogée.
Nous nous souviendrons de Siem Reap où il fait bon vivre,
Cette petite ville où nous avons passé de longs moments en terrasse à observer le quotidien cambodgien.
Ta capitale nous aura étonnée : bien plus grande et ambitieuse que ce que nous nous étions imaginé.
Phnom Penh est une ville qui a grandi trop vite, où les trottoirs ne sont plus accessibles tant les autos s'y garent,
Où les abords du Mékong voient peu à peu de hauts buildings s'élever.
Nous garderons en mémoire ces bruits que nous n'avons entendu que chez toi :
Le grondement du tonnerre qui prévient d'une lourde averse ;
Les cris vendeurs dans les allées des marchés ; le piaillement des singes ;
Les klaxons des tuktuks ; les embouteillages dans ta capitale ;
Les rires d'enfants se baignant dans le Mékong ; le profond silence à Angkor.
Tu es un beau pays Cambodge et tu abrites en ton sein un site unique au monde.
Chacun devrait pouvoir venir ici admirer ta grandeur et rêver à une époque bien lointaine.
Tu nous as laissé songeurs Cambodge, et pour ça nous t'en remercions.
Tu marques aussi la fin du premier quart de notre tour du monde.
Demain nous fêterons nos 100 jours dans l'avion pour Hô Chi Minh.
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