100 jours déjà que notre aventure a commencé.
Il y a moins d’hésitation dans les préparations des sacs, les pliages de sac de couchage.
Les automatismes sont là pour le chargement des batteries, le tri photos, le blog.
Chacun a trouvé sa place dans le binôme : l’un cherche le chemin, l’autre le lui indique ensuite ;
L’un teste en premier les plats nouveaux, l’autre suit au gré des grimaces ;
L’un photographie en grand angle tandis que l’autre s’attache aux détails.
100 jours et pas de bobos.
La trousse à pharmacie reste sagement rangée au fond d’un des deux sacs.
100 jours et une nouvelle alimentation.
Le riz est désormais l’aliment numéro un de nos repas.
Oubliés le bon vin, la viande, les laitages, le gluten et les desserts sucrés.
Bonjour litres d’eau, biryanis, pad thai, mango sticky rice et banh sung.
Curieusement le corps semble passé en un mode nouveau.
Comme si les instincts primaires étaient réactivés.
Nos interrogations sont simples : comment manger, comment dormir, comment avancer.
Perdus les kilos superflus, le corps se révèle sous un jour nouveau :
Il encaisse davantage les longues marches, ne rechigne plus aux positions d’attente,
S’habitue à transpirer litres et litres dans la journée, récupère profondément les nuits.
La peau elle aussi a changé. Elle a bruni.
D’abord sèche, elle aussi a trouvé son rythme.
Un même savon lave désormais cheveux, corps, visage et linge.
Seules quelques rides se font plus marquées.
Comme pour nous rappeler tous ces sourires échangés,
Ces émotions emmagasinées, ces souvenirs dont nous imprimons notre mémoire.
100 jours et notre zone de confort a bien changée.
Nous n’attendons plus les douches chaudes,
mais nous réjouissons simplement quand elles peuvent l’être.
Nous ne nous étonnons plus des insectes et rampants dans les chambres ;
tout comme les vaches, singes, chiens et chats errants qui partagent l’espace public.
Notre odorat a ajouté de nouvelles odeurs à son répertoire, pour le meilleur et pour le pire.
Si l’anglais nous aide, la gestuelle reste la première langue utilisée.
Les mains, les mimes, les bruitages sont devenus des habitudes pour se faire comprendre et comprendre l’Autre.
Nous apprenons le vocabulaire de courtoisie de chacun des pays visités.
Nous écoutons beaucoup et tentons de percevoir les sujets de conversation aux intonations de voix.
Les regards, les sourires et les rires font le reste.
100 jours qu’il est bien peu aisé de résumer en une vidéo de quatre minutes.
Nous avons des images plein la tête de ces moments dans les monuments,
au sein d'une merveille du monde, ou dans des sites classés à l'Unesco,
sur la route, dans les montagnes enneigées près de l’Himalaya, dans le désert,
au bord de la mer, aux abords du Gange, le long du Mékong,
dans des ruines indiennes, thaïlandaises, laotiennes ou cambodgiennes.
Nous avons fait des rencontres mémorables de gens dont nous avons croisé la route.
Ces échanges dont nous nous sentons riches à présents.
100 jours soit un quart de notre périple.
Nous ne pouvons que souhaiter que les jours à venir se déroulent aussi bien.
Loïck Peyron énonce que "le plus beau des voyages, c'est celui qu'on n'a pas encore fait".
Une citation qui nous laisse à penser que bien des découvertes et des rencontres nous attendent dans les prochains pays...
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Dominique (jeudi, 30 mai 2019 20:40)
Extraordinaire conclusion des 100 jours
Delf (jeudi, 30 mai 2019 21:50)
J'adore cet article, très beau résumé de votre quart d'aventure �
Malo (samedi, 01 juin 2019 08:29)
Coucou, je suis content de voir une jolie photo de vous, j’ai hâte qu’on s’appelle!
Gros bisous de nous 4
Ps de maman : c’est vrai que le temps défile, profitez de votre magnifique voyage et continuez à nous en mettre plein les yeux avec vos supers articles, autant du côté des photos que des textes (qu’on attend chaque jour avec impatience!)
Gros bisous