Un petit bijou classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1999 et un décor que nous ne nous attendions pas à trouver en plein cœur du pays. Hoi An ressemble à ces petites villes saisonnières qui multiplient par dix leurs habitants en haute saison. Toutes les maisons sont colorées, aux façades jaunes, bleues ou roses ; toute la cité est fleurie ; les abords du fleuve Thu Bon sont propices aux dégustations de glaces aux thés ; les lampions sont partout autour de nous.
La vieille ville (environ 2 km²) offre une vision unique d'un ancien port d'extrême-orient. Les nombreuses boutiques que l'on observe étaient autrefois les comptoirs des riches marchands ; les maisons qui font maintenant auberges étaient les demeures des négociants ; la balade en barque que l'on peut faire sur l'eau n'est qu'une infime partie du long chemin de la route de la soie. La ville de Hoi An était à son apogée entre les 15ème et 19ème siècles, carrefour commercial entre les chinois, les japonais, les français et les vietnamiens. Un passé qui se retrouve aujourd'hui dans l'architecture des quelques 840 bâtiments répertoriés pour leur intérêt historique. L'ensablement de la rivière a, par la suite, conduit les bateaux de plus en plus lourds et grands à préférer le port nouveau de Da Nang.
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