Nous y voilà. Après quelques heures d'avion depuis Nouméa, c'est le sol de Nouvelle-Zélande que nous foulons. Et la beauté des paysages est au rendez-vous. Après avoir récupéré notre van pour les cinq prochains jours, direction la côte est pour la ville de Coromandel. Les premiers panoramas du pays sont à couper le souffle. Si le Vietnam nous avait ravi de ses palettes de verts, la patrie des kiwis est tout aussi incroyable à contempler. Des pâturages à perte de vue, curieusement délimités par des immenses pins alignés ou même des palmiers; des moutons derrière lesquels le véhicule doit parfois se stopper; des vaches brunes, noires ou blanches à la musculature épaisse. Nous découvrons cette contrée où le nombre d'habitants n'excède pas les cinq millions; ils sont d'ailleurs moins nombreux que les fameux kiwis, ces oiseaux sans ailes que l'on ne peut observer qu'ici. Nos premiers instants ici nous ravissent. La nature est omniprésente et les premiers sourires chaleureux. Seule la température n'est pas au rendez-vous. Si nous avions essuyé quelques tombées de neige à Shimla, connu une nuit fraîche dans le désert du Thar ou même grelotté au sommet du Batur, c'est bien sur ce territoire que nous avons froid. Emmitouflés dans nos sacs de couchage et sous des épaisses couches de couvertures, nous passons notre première nuitée à écouter la pluie danser avec les bourrasques de vent. Vivement demain que nous continuions à découvrir ce pays.
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