Et de deux ! Après les sensations fortes vécues hier lors de l'ascension du Bromo, c'est un autre volcan que nous arpentons aujourd'hui. Le Kawah Ijen a deux particularités : son cratère contient une solfatare (fumerolle) dont on extrait du soufre ; un lac acide est au centre de ce même cratère. Réputé le plus acide de la planète, c'est sa couleur verte qui donne son nom au volcan. Levés aux aurores pour une marche de nuit, on s'équipe rapidement aux abords des émanations de souffre. Les masques à gaz ne sont pas de trop dans ces conditions extrêmes. Seuls les plus téméraires et les mieux préparés à affronter les fumées toxiques se risquent à approcher l'étendue d'acide. Parvenus au plus près du bassin, le paysage alentours est inhospitalier tout en étant magnifique : le jaune du souffre se distingue des parois rocheuses grises ; les eaux vertes du ciel bleu. A n'en pas douter un face-à-face qui restera gravé dans nos mémoires : petits et fragiles, nous avons rencontré le Kawah Ijen, immense, indomptable et dangereux.
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Corinne (mercredi, 21 août 2019 10:11)
Votre voyage est magique !!