Pas moins de six heures de bus aller-retour et deux bonnes heures de bateau pour rejoindre le Golfe du Mexique. L'île de Holbox est trois fois plus petite que l'île de Pâques et a bien des airs d'Ihla Grande au Brésil. On y retrouve les maisons colorées et la musique omniprésente. Même le street-art s'y invite comme à George Town en Malaisie. Les premiers recensements datent de 1852 - époque espagnole - et indiquent que les habitants sont majoritairement des descendants de peuples ayant fui le Yucatan et les mayas, plusieurs siècles en amont. Le tourisme est aujourd'hui la manne financière de cette terre reliée au continent par les ferrys quotidiens. Les voitures y sont interdites et la plage délimitée pour préserver l'oasis et sa faune. Un territoire occupé par moins de 2.000 âmes et régulièrement envahi par les touristes venus ici découvrir une autre facette du Mexique. Un bien joli profil qui ne parvient néanmoins pas à détrôner dans nos cœurs l'atoll de Tetiaroa en Polynésie.
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