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#311 : Amérique du sud - épilogue

Amérique du sud

Aventures ; Mers et montagnes ; Échappées sauvages ; Rencontres ethniques ; Inca trail ;

Quinoa ; Unesco ; Émergences de conflits.

Tels sont les mots qui nous viennent à l’esprit pour chacune des lettres de ton nom.

 

Nous aurons passé 73 jours sur tes terres.

Un quotidien de découvertes, d’échanges ; des milliers de kilomètres parcourus.

Un périple que nous aurons dû modifier tantôt au Chili, tantôt en Bolivie.

Tu es le territoire où nous aurons le plus emprunté de bus et d’avions.

 

Tu es pour sûr un continent bien à part.

Tes décors sont majestueux, pour ne citer que les chutes d’Iguazu, le désert de Siloli,

Ihla Grande, tes lagons colorés et la Vallée de la lune.

Bueno Aires, Cusco et Paraty auront été les villes les plus accueillantes.

 

Tu es dans nos mémoires le blanc du Salar de Uyuni ;

le doré des dunes de Paracas; le vert de la cordillère des Andes ; le bleu de l'île de Pâques,

le jaune de Uros sur le lac Titicaca ; le rouge du quartier de Selaron à Rio de Janeiro.

Une palette différente de l’Asie ou de l’Océanie.

 

Il y a la douceur de tes soupes au quinoa et au maïs.

Les nombreux empanadas qui nous aurons nourris pendant des jours.

Il y a la viande tendre dont nous nous serons régalés en Argentine ou en Uruguay.

Les gâteaux sucrés du Brésil, le Panettone de Noël à Lima et les litres de thé à la feuille de coca.

 

Nous aurons arpenté un sentier Inca, touché des murs cyclopéens,

mérité notre vue sur le Machu Picchu, survolé les lignes de Nasca,

gravi le sommet d’une pyramide et visité des lieux uniques.

Nous aurons été mouillés, dans l’eau, sur des chevaux, avec des lamas.

 

On se souviendra de ces moments chez l’habitant qui furent nombreux.

Nous aurons vécu loin de tout en estancia en Uruguay pendant quelques jours,

aurons tant appris de Nelly sur le lac de Titicaca.

Des rencontres enrichissantes, touchantes.

 

Il y a tant de sentiments que nous aurons éprouvé en toi.

La petitesse face à des géants de la nature ; l’humilité face à tes peuples ;

parfois la peur dans tes favelas ou l’anxiété quand il nous a fallu quitter la Bolivie.

Un savant mélange de surprise, de joie, de rires et de tensions.

 

Mais il y a aussi la colère et l’incompréhension face à des maux qui deviennent trop familiers.

Un tour du monde met aussi en lumière des problématiques globales.

Ici comme en Inde, nous aurons vu pléthores de décharges à ciel ouvert.

Ici comme en Polynésie, les jeunes générations n’ont plus la silhouette de leur aïeux.

 

Sur tout le continent, il est maintenant moins cher d’acheter des chips qu’un bol de soupe dans la rue.

L’eau nous aura coûté davantage qu’un soda.

Chose impensable c’est durant l’inca trail que nous aurons sans doute le mieux mangé.

Le plastique étant interdit sur le trajet, cuisine traditionnelle obligatoire.

 

Tu resteras également le continent où nous avons assisté au plus de rébellions.

Tes peuples luttent aujourd’hui pour plus de transparence et d’équité.

Des scènes auxquelles nous avons assisté qui forcément ont fait écho à ce que nous avions aperçu à Hong Kong.

Nous n'irons pas en Equateur, en Colombie ou au Venezuela pour les mêmes raisons.

 

Nous sommes heureux d’avoir passé ce temps avec toi.

Merci de nous avoir ouvert les yeux sur un continent qui nous était encore inconnu.

Merci pour tes merveilles et tes peuples chaleureux.

Merci pour toutes ces leçons de vie que tu nous auras enseigné.

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