On ne peut s'empêcher le parallèle avec les favelas brésiliennes. Sur les quarante-trois districts que compte la capitale, Chorrillos nous semble le plus hétéroclite. Il y a certes ses plages aménagées, son Cristo del Pacifico - haut de 37m - qui nous rappelle le Corcovado de Rio de Janeiro, ses vestiges des premiers ports liméniens qui accueillent les touristes ; mais il existe aussi toute une zone géographique mise à l'écart du développement de la ville. On s'abrite sous des tôles, on récupère de l'eau potable comme on peut et on peint sur les murs comme pour égayer un quartier oublié. Une différence flagrante avec La Punta. A Lima, comme dans bien d'autres villes sur le globe, tous les districts n'ont pas le droit aux mêmes investissements et aux mêmes aménagements...
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