Cela pourrait sembler anecdotique d'aller observer des sphères de roches au beau milieu de la jungle du Costa Rica. Il faut quelques points de contexte pour comprendre en quoi ces "boules" interrogent. D'abord, on ne sait pas à ce jour les dater précisément. On estime leur construction entre 800 et 1.500 de notre ère, sans plus de précision. Ensuite, elles sont uniques au monde - comprenez que de telles pierres taillées sont uniquement visibles au Costa Rica sur quatre sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco. Elles présentent un degré de perfection qui continue d'étonner les milieux scientifiques et d'historiens. Les cailloux sont parfaitement sphériques et lisses, malgré les quelques plusieurs tonnes qu'ils peuvent peser. Enfin, il n'est pas établi si ces blocs avaient un but cérémoniel, s'ils faisaient figure d'offrande à l'astre de la nuit (lune) ou encore s'ils sont une représentation non aboutie du système solaire.
Un édifice de plus entouré de mystères. Le temple de Borobudur en Indonésie forme un mandala uniquement visible depuis le ciel et compte de nombreux bouddhas mis sous stupas dont la signification divise toujours le monde archéologique. La fonction et la datation des lignes de Nasca sont toujours soumises à débat. On ne sait pas expliquer les méthodes de construction des murs cyclopéens à Sacsayhuaman, pas plus que les techniques de taille, de levage et de transport des moaï de l'île de Pâques. Même le Machu Pichu fait encore couler de l'encre année après année tant sa position géographique et son rôle spirituel sont discutés. De quoi éveiller ou renforcer une curiosité sur les anciens bâtisseurs.
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