Notre Top 5 à ne pas manquer à Phnom Penh

Magnifique. Le palais Royal de Phnom Penh, de son nom complet Preah Barum Reachea Veang Chaktomuk, a bien mérité sa place de numéro un de notre classement des incontournables à Phnom Penh. Encore aujourd'hui, il est la demeure des souverains du Cambodge, qui l'occupent depuis sa construction en 1860. Quatre salles doivent retenir votre attention : la salle du trône, qui sert encore de nos jours pour les cérémonies religieuses ou royales; le palais Khémarin, actuelle résidence du Roi; le Pavillon du clair de lune, qui accueillait les danses classiques khmères. La plus majestueuse reste sans doute la Pagode d'Argent qui abrite des trésors nationaux, tels que des Bouddhas en pierres précieuses ou en cristal de Baccarat. Si vous souhaitez voir plus de photos du Palais Royal, vous pouvez consulter la page de notre carnet de bord.

Qu'on se le dise, cette visite n'est pas "simple". Le musée du génocide cambodgien s'efforce de témoigner des atrocités perpétuées sous le régime de Pol Pot entre 1975 et 1979. Le lieu est volontairement laissé dans l'état dans lequel il était il y a maintenant cinquante ans. Cet ancien lycée, dont on reconnait de l'extérieur des salles de classe et la cour, était connu pendant le régime des khmers rouges comme la prison S-21. Jusqu'à 18.000 personnes y ont été détenues dans des conditions inimaginables. Les salles de cours se voyaient transformées en cellules de briques ou de bois. Les dernières salles le long de votre visite vous montreront les instruments de torture et les crânes retrouvés dans les fosses communes. Soyez donc vigilants : les plus jeunes peuvent rester dehors, le temps que vous passiez ces étapes. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre carnet de bord.

Préparer vos mollets ! Il va falloir grimper pour visiter la médaille de bronze de notre classement. Cet effort sera récompensé quand vous aurez franchi les marches du long escalier qui vous mène jusqu'à l'entrée du Wat Phnom. Bien que le bâtiment date de 1926 - derniers grands travaux -, l'édifice originel aurait été bâti dès 1373. Vous devez surtout voir ce temple car la ville, aujourd'hui capitale, lui doit son nom. L'origine du nom de Phnom Penh provient d'une légende que les conteurs aiment à narrer. Tout commence avec Daun Penh, une femme âgée, qui aurait trouvé des statues de Bouddha sur des berges du Mékong. Désireuse de donner un digne sanctuaire à ces représentations, elle décide alors d'ériger un modeste temple en bois. Les années passant, un monastère fut édifié. Aucune des statues ne subsiste mais vous serez sur le lieu originel de la plus grande ville du Cambodge.

Il y a bien sûr de quoi remplir vos valises de souvenirs du Cambodge, voir même, de renflouer votre dressing à moindre frais. Mais le marché central de Phnom Penh gagne la quatrième place de ce classement d'abord par son architecture. Grande coupole de 26 mètres de haut d'où partent quatre ailes censées représenter les quatre confluents majeurs du Mékong, les premiers projets de construction datent de 1934. Ce n'est néanmoins qu'en 2008 que l'édifice actuel verra le jour avec le financement de l'Agence française de développement. Ouvert de 7h à 17h tous les jours de la semaine, c'est un passage obligé pour vous immerger dans Phnom Penh.

Petits conseils pour profiter pleinement de cette expérience : pas d'objets de valeur trop voyants et effets personnels sécurisés. Quand il s'agit d'achat, n'oubliez pas de marchander. C'est une tradition ici. 

Cette découverte ne vous en coûtera rien puisque le monument ne se visite pas et est situé en plein cœur de la ville. Placé au centre du rond-point où se rejoignent deux des principaux boulevards (Sihanouk et Norodom), son architecture est en forme de lotus. Chacun des cinq niveaux est composé de têtes de serpents, y compris le sommet qui culmine à près de 20 mètres de haut. 

Ce monument a été construit en 1958 pour symboliser l'indépendance du pays de l'emprise coloniale française. Inauguré en novembre 1962, il rend hommage à tous ceux qui se sont battus pour libérer le pays. Il n'est pas sans rappeler un édifice identique au Laos.