Il faudrait sans doute encore plusieurs jours pour embrasser toute la richesse architecturale, culturelle et gastronomique de Bueno Aires. Nous passons notre dernière journée dans la capitale en traçant un axe depuis la "Casa Rosada" (la maison rose), siège du pouvoir exécutif argentin, jusqu'au cimetière de Recoleta - une copie du Père Lachaise parisien. Dernière halte dans ces cafés où l'on parle espagnol tout en adoptant les codes français, derniers coups d’œil sur les moulures des bâtiments avant de terminer la journée devant la "Floralis Generica". Cette oeuvre de l'artiste argentin Eduardo Catalano, située Place des Nations-Unies est, selon ses dires, "une synthèse de toutes les fleurs - témoignage d'un espoir qui renaît chaque jour".
Bueno Aires est le Paris sud-américain que nous avons adoré. La cité vient défendre les couleurs argentines dans notre top des grandes villes où nous avons posé nos valises : Saigon, Siem Reap, Singapour, Tokyo, Brisbane.
Ce soir, nous commençons notre remontée vers les plateaux montagneux en rejoignant Salta. Première étape en hauteur (1.000 mètres d'altitude) avant d'atteindre notre objectif bolivien dans une dizaine de jours, la ville de La Paz à 4.150 mètres.
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