Notre arrivée à San José est loin de se dérouler comme nous l'avions prévue. C'est le premier vrai gros couac de notre aventure.
Dès le mois d'octobre, nous avons fait le choix de privilégier le Costa Rica par rapport au Panama et au Nicaragua (à venir). En réajustant notre budget, et en refaisant nos calculs, nous avons pu louer une voiture, comme pour la Thaïlande. Sauf que voilà, au moment de récupérer notre moyen de transport, on nous annonce des frais "non compris" qui doublent la facture. Une claque. Il nous est impossible d'accepter ces ajustements - qui plus est douteux. On ne peut se permettre de dépasser nos limites budgétaires dans le dernier quart du périple. Alors nous annulons cette réservation pourtant prometteuse et allouons nos vendredi et samedi à la recherche d'un plan B. Mais rien n'est simple. Une autre réservation de voiture ? Les loueurs nous appliquent un tarif de haute saison trois fois plus élevé qu'en octobre. Passer par un chauffeur privé comme pour l'Inde ? Tous les plannings sont complets. Faire comme pour les autres pays et se déplacer en bus publics ? Les sièges sont alloués jusqu'en novembre. On essuie les déceptions et les refus, mais on ne se décourage pas.
C'est finalement samedi soir que nous trouvons une Agence au prix le plus bas. Il y a tout de même un écart de plusieurs centaines d'euros avec le tarif négocié des mois en amont, mais nous nous savons capables de les rattraper sur les prochaines semaines. La réservation ne pouvant se clore que lundi, nous restons une nuit supplémentaire à San José. Juste le temps d'une balade au centre-ville pour tenter d'oublier ce démarrage décevant...
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